Les 60 ans de l’UDB : une démonstration de sénilité

L’Union Démocratique Bretonne, formation régionaliste française issue du marxisme-léninisme, rassemblait ses adhérents pour célébrer ses 60 ans d’existence. Le premier constat que l’observateur dresse, c’est l’âge moyen très élevé des personnes présentes, approximativement de 70 ans ou plus.

Rassembler l’EPHAD local après 60 ans n’est pas une démonstration de force, loin s’en faut. Cette désertion de la jeunesse bretonne traduit sans conteste la fin d’un mouvement qui aura été formidablement toxique pour la nation bretonne. Son action de pure sabotage se sera limitée à rabattre vers la gauche hexagonale les Bretons désireux de défendre leurs droits nationaux, au point d’avoir sombrée dans un immigrationnisme dogmatique dicté par Paris, son état et ses élites.

A quoi sert l’UDB depuis qu’elle existe ? A subvertir pour tenter de contenir le nationalisme breton, seule position de rupture face au système français, en pataugeant allègrement dans le bassin des misérables compromissions politiciennes au nom d’un loyalisme de gauche atteint de sénilité.

Nous ne nous étendrons pas davantage sur le sujet, l’autopsie étant faite d’elle-même ce weekend. C’est bien à la refondation de l’Emsav qu’il faut travailler, donc à une alternative nationaliste, en opposition frontale avec les loyalistes français, régionalistes en tête, qu’ils soient de gauche ou de droite. De côté-là toutefois, c’est à une victoire par abandon que nous allons assister.

Ewen Broc’han

 

By La rédaction

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