Dans un monde marqué par des tensions géopolitiques croissantes, l’Allemagne émerge comme un géant endormi qui se réveille avec une vigueur renouvelée. Grâce à des investissements massifs dans sa défense, la Bundeswehr est en passe de devenir la force armée conventionnelle la plus puissante d’Europe. Les chiffres récemment publiés parlent d’eux-mêmes : pour l’année 2026, le budget de la défense allemande atteindra un record historique de 108,2 milliards d’euros, dont 82,7 milliards issus des fonds réguliers et 25,5 milliards provenant du fonds spécial créé en 2022 pour renforcer l’armée. Ce montant, presque le double de celui de la France, marque un tournant décisif dans l’équilibre des pouvoirs sur le continent.
Une armée allemande redoutable et moderne
Avec ces ressources colossales, l’Allemagne investit dans des domaines clés : modernisation des équipements, renforcement des capacités cybernétiques, et développement d’une logistique performante, et rétablissement d’une conscription sélective. D’ici 2029, les dépenses devraient dépasser les 150 milliards d’euros annuels, propulsant l’Allemagne au rang de leader incontesté de la défense européenne. Ces investissements ne sont pas fortuits. Ils s’inscrivent dans une coalition gouvernementale (CDU/CSU-SPD) déterminée à faire de l’Allemagne une puissance géopolitique majeure. C’est le retour d’une grande nation, prête à façonner l’avenir de l’Europe après de nombreuses décennies de passivité.
La France marginalisée
Contraste frappant, la France est en voie de marginalisation progressive. Son budget de défense pour 2026, malgré une augmentation de 7 milliards d’euros, ne dépassera pas 57,1 milliards d’euros – moins de la moitié de celui de l’Allemagne. La France, gravement endettée, ne peut suivre un tel rythme. Faute d’une injection massive de fonds, Paris sera rapidement relégué à un rôle secondaire dans les alliances européennes et Berlin sera de plus en plus sollicité pour les questions fondamentales de sécurité. Les ambitions françaises en Europe – après la débâcle de la France en Afrique et le caractère peu sérieux de sa « stratégie indo-pacifique » – s’essoufflent, laissant un vide que Berlin comblera inévitablement.
La Bretagne Face à cette Nouvelle Réalité
Dans ce paysage redessiné, la Bretagne, nation maritime, ne peut rester passive et subordonnée à un État en voie de déclassement accéléré, aussi bien économique que militairement. Historiquement tournée vers l’Atlantique et l’Europe du Nord, elle doit adapter sa politique extérieure – notamment au sein du cadre européen – pour tirer parti de la renaissance allemande. Tout en travaillant à son indépendance politique, la Bretagne doit cultiver des liens avec Berlin. Des partenariats économiques, culturels et même sécuritaires devraient être systématiquement recherchés et encouragés. La relation allemande dans ce contexte relève du pragmatisme éclairé.
Face à une France entrant dans une phase irréversible d’affaiblissement systémique, la Bretagne doit se penser et agir comme un acteur autonome de l’Atlantique nord européen. En investissant dans des relations bilatérales – via des forums régionaux ou des jumelages renforcés –, la Bretagne pourrait sécuriser son avenir économique et stratégique. C’est l’occasion de transformer cette nouvelle réalité en opportunité : une stratégie germano-bretonne dans une Europe forte et intégrée. L’Europe de demain sera influencée de manière décisive par l’Allemagne – et il est temps d’en être les alliés privilégiés.
Budig Gourmaelon
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Point 3 / la Bretagne independante doit adapter sa politique exterieure vers la Russie premiere puissance militaire, economique,du continent europeen et non vers l Allemagne car en effet la Russie produit des matieres premieres indispensables a notre economie, (Bretagne)je pense au gaz, petrole etc…..sans oublier des accords de defense exterieure.
Point 6 / Nous n avons pas attendu Donald Trump Zioniste mondialiste pour avoir denonce a l epoque notre propre approche sur l immigration invasion de la bretagne a ADSAV.
Pour conclure notre combat ,notre avenir pour la Bretagne, pour une grande Europe devra inclure la Russie comme le disait mon Ami Guillaume Faye de Brest a Vladivostok.