Le libéralisme démocratique est une idéologie uniquement ancrée dans la psychologie « bizarre » des Blancs. Seuls les Blancs ont une très forte prédisposition à l’impartialité, à l’égalité des règles et des droits pour tous indépendamment de la nationalité, à des valeurs fondées sur la raison plutôt que sur des valeurs ethnocentriques/religieuses, à l’équité et à une grande confiance envers les membres n’appartenant pas à la même famille ou à la même race qu’eux.
Le principe politique de base du libéralisme est le pluralisme. Ce principe stipule que le gouvernement n’a pas le droit d’imposer un mode de vie, des doctrines philosophiques et morales. Tout d’abord, les êtres humains sont naturellement libres et suffisamment raisonnables pour décider eux-mêmes de leurs croyances religieuses et de ce qui constitue la « bonne vie ».
Deuxièmement, comme les êtres humains ont des personnalités et des antécédents culturels différents, ils seront toujours divisés sur ce qui constitue le meilleur mode de vie. Par conséquent, si un État veut éviter les conflits violents liés à ces divisions, il doit créer un cadre politique dans lequel chacun a un droit égal d’exprimer son point de vue dans un état de tolérance mutuelle et dans des conditions équitables.
Le pluralisme libéral a très bien fonctionné parmi les diverses ethnies européennes jusqu’à une époque récente. Il aurait continué à fonctionner sur une Terre peuplée uniquement de Blancs, malgré l’érosion des traditions et l’hédonisme démocratique. La théorie du pluralisme dans un monde blanc aurait permis de débattre de ces questions. Mais cette idéologie conduit à des divisions raciales et à un climat de reniement à l’égard de l’héritage et de l’ethnicité des Blancs.
Les Blancs ne représentent que 10 % de la population mondiale, des millions de non-Blancs sont venus en Occident et des millions d’autres souhaitent y venir. Ils viennent en Occident parce que la logique progressiste du libéralisme – l’extension de l’égalité des droits à tous sans distinction de nationalité – combinée à la nature du capitalisme – marchés mondiaux, mobilité de la main-d’œuvre et rejet du localisme et des nationalités – a conduit à un multiculturalisme d’origine immigré.

L’idée du pluralisme a été formulée pour la première fois au XVIIe siècle, à la suite de la guerre civile incroyablement violente entre Catholiques et Protestants. Bien que ce principe soit déjà implicite dans la croyance chrétienne primitive selon laquelle la religion ne peut être imposée mais relève de la conscience personnelle, avant le XVIIe siècle, l’intolérance religieuse était monnaie courante parmi les Chrétiens, considérée comme une condition préalable à l’ordre social et au maintien de la « vraie » orthodoxie.
Ce n’est qu’après le XVIIe siècle qu’un nombre croissant d’Européens sont parvenus à l’idée que « l’intolérance » à l’égard des différentes croyances religieuses, ou l’imposition d’une seule vision du monde, était la source de la violence. Il a été convenu que les citoyens élevés dans un cadre libéral, où ils sont libres de choisir leurs propres valeurs, dans un état de tolérance mutuelle et d’équité, ne verraient pas d’inconvénient à vivre dans une société divisée par des doctrines religieuses et philosophiques « raisonnables » (= mutuellement tolérantes). À l’exception de quelques-uns, la plupart des citoyens deviendraient « raisonnables » et auraient un caractère moral tolérant, capable de coopérer avec d’autres personnes ayant des opinions différentes dans des conditions équitables.
En d’autres termes, aussi divisés que puissent être les humains sur le sens de la vie, ils peuvent parvenir à l’accord universel que le pluralisme est le meilleur ordre politique pour la coexistence de citoyens ayant des visions du monde différentes.
John Rawls, le principal théoricien du pluralisme libéral, a souvent été critiqué pour avoir sous-estimé la mesure dans laquelle les passions intenses générées par les divisions sur les croyances morales (pour et contre l’avortement, par exemple) peuvent empêcher les citoyens de rester tolérants. Aujourd’hui, en effet, les conservateurs et les dissidents affirment que les sociétés occidentales sont désormais dominées par une idéologie conflictuelle très intolérante et difficilement pluraliste.
Mais si nous examinons les facteurs qui divisent réellement l’Occident, nous constatons qu’il s’agit de l’intégration raciale et du multiculturalisme des immigrants. Et je dirais que ces divisions s’intensifient parce que nous n’avons plus affaire à des conservateurs chrétiens blancs typiques qui s’opposent aux politiques progressistes en matière de genre, mais à des millions d’immigrants et de Noirs (aux États-Unis), qui ne sont pas psychologiquement bizarres (comme les Blancs libéraux, ndlr), c’est-à-dire qui n’ont pas de penchant pour le raisonnable, l’impartialité, l’État de droit, l’équité et la tolérance. Et nous avons également affaire à une classe libérale dirigeante qui est déterminée à appliquer la logique libérale du mélange des races en Occident, et qui utilisera la coercition pour l’imposer aux Blancs.
John Rawls savait que tous les habitants de la planète n’avaient pas des penchants libéraux. Il savait que le monde est principalement peuplé de personnes non libérales et que la plupart des habitants de la Terre ne sont pas raisonnables (prêts à coexister avec d’autres personnes ayant des opinions différentes dans des conditions équitables).
Mais Rawls a refusé d’identifier les Européens en termes ethniques comme étant les seuls à être devenir « raisonnables ». En tant que Blanc typiquement « bizarre », il a écrit en termes de « raison humaine ». Ses idées ont été utilisées dans le cadre du paquet idéologique libéral pour promouvoir le multiculturalisme migratoire, au motif qu’aucun gouvernement n’a le droit d’imposer des normes culturelles européennes à une population et de discriminer l’immigration non blanche.

Le résultat est que les États libéraux occidentaux sont aujourd’hui confrontés à un effondrement de la capacité des différentes races à coexister dans des conditions équitables, et les gouvernements ne peuvent accepter cette réalité qu’en identifiant les opposants à la diversité comme des extrémistes qui ne sont pas raisonnables et ne devraient pas être autorisés à intervenir dans la sphère publique. Ils amadouent et contraignent les Blancs à accepter la disparition de leur héritage.
Il s’agit d’une situation d’urgence qui exige que les Blancs dissidents mènent un débat sérieux sur la nature du pluralisme dans un monde occidental figé sur la diversité raciale et culturelle.
Ricardo Duchesne
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