Pseudo-manifestation pour la réunification du 28 septembre : une opération de l’extrême-gauche contre Bretagne Réunie

Le 28 septembre 2024 à Nantes, une manifestation a été annoncée pour la « réunification de la Bretagne ». Manoeuvre de l’extrême-gauche régionaliste pour invisibiliser la manifestation organisée le 12 octobre par Bretagne Réunie, l’association historique qui milite pour la réunification, on retrouve parmi les principaux signataires l’UDB, voiture-balais de la gauche hexagonale, et l’histrion marxiste Gaël Roblin.

Un rapide coup d’oeil permet de comprendre que la « réunification » n’est pas le thème central de l’évènement, tant s’en faut. Conçue pour ratisser large, les organisateurs appellent à se mobiliser contre le « populisme », le gouvernement français et son ministre de la police Bruno Retailleau, et à « refonder la démocratie » locale. Pour faire bonne mesure, il s’agira aussi de soutenir l’Ukraine, la Calédonie voire la Palestine.

Le seul mot d’ordre véritablement consensuel parmi les protagonistes est toutefois le soutien à l’immigration de masse comme le prouvent les visuels de la manifestation qui projettent une Bretagne à minorité bretonne, repeuplée d’Africains, d’Orientaux et – après tout pourquoi pas – d’Asiatiques. Dans cette manifestation soi-disant relative à la « réunification », les Bretons, devenus encombrants pour les adeptes de la religion de l’immigration, n’occupent plus qu’une place symbolique.

Le succès de Bretagne Réunie, renforcé par la pétition qui lui avait permis de réunir 105,000 habitants de Loire-Atlantique, fait d’elle le principal levier d’action sur la question en Bretagne. Prudente, elle est demeurée neutre politiquement. Une position difficilement tolérable pour l’extrême-gauche régionaliste dont les élus dépendent d’un étroit monopole associatif et médiatique, tout particulièrement à Nantes où le Parti socialiste français entend régner sans partage. Aziliz Gouez, membre de la majorité de Johanna Rolland (PS), a intérêt à occuper ce terrain pour justifier de sa reconduction en 2026.

Au delà de l’agitation de cette petite frange marxiste, nous assistons à un rapprochement tactique entre l’UDB et Roblin, relais du Parti Communiste Français dans les Côtes d’Armor. Leur marginalisation respective par le Nouveau Front Populaire lors des élections législatives de juin dernier, particulièrement sous l’impulsion de la France Insoumise, pousse les uns et les autres à mettre leurs différences idéologiques de côté pour tenter d’exister en vue des élections municipales de 2026, mais surtout des élections départementales et régionales de 2028.

L’extrême-gauche régionaliste tente depuis longtemps de s’approprier la question de la réunification de la Bretagne pour mieux la subordonner à sa thématique obsessionnelle qu’est la religion de l’immigration massive. On se souvient de « Dibab » il y a dix ans, une autre opération de Gaël Roblin visant à mettre en coupes réglées le thème de la Réunification qui a fait long feu. Cette nouvelle tentative ne vise rien moins qu’à saboter l’action de Bretagne réunie, confortant au passage les intérêts de l’État français sur la question.

Rappelons donc que la véritable manifestation pour la réunification de la Bretagne aura lieu le samedi 12 octobre prochain à l’initiative de Bretagne réunie.

Ewen Broc’han

By La rédaction

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