La récente déclaration du président de Brittany Ferries, qui se positionne contre les opérateurs étrangers comme DFDS, P&O, ou Irish Ferries qui n’arbore pas le pavillon hexagonal, a suscité une réaction vivement critique de la part du Parti National Breton (PNB). Le PNB exprime un mécontentement profond face à ce qu’ils appellent « un ralliement pitoyable au délire cocardier hexagonal », une critique acerbe qu’ils associent à un manque d’affirmation de la Bretagne comme nation européenne.
Ce ralliement pitoyable au délire cocardier hexagonal traduit bien le manque d’affirmation de la Bretagne comme nation européenne. La France, état en déliquescence, doit faire place à la Bretagne nationale, et d’abord sur son front maritime. https://t.co/lnVoBACejT
— Parti National Breton – Strollad Broadel Breizh (@pnbsbb) December 7, 2024
L’intervention du PNB met en lumière un débat de fond : la place de la Bretagne sur la scène européenne. La Bretagne, avec ses ports historiques comme Saint-Malo, Roscoff, ou Brest, est un carrefour maritime stratégique en Europe. Cependant, elle reste largement dépendante des décisions prises au niveau de Paris. Le PNB estime à juste titre que cette dépendance est un frein à l’affirmation de la Bretagne comme une nation maritime indépendante, capable de contrôler ses propres lignes maritimes et ses routes commerciales.
Cette situation soulève une question fondamentale : la Bretagne peut-elle se contenter de jouer un rôle secondaire dans l’arc atlantique européen, ou doit-elle revendiquer son indépendance et sa place en tant que nation maritime autonome dans l’espace européen ?
Le PNB a déjà répondu.
Ewen Broc’han
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