Après 13 ans de rupture diplomatique avec la Syrie, l’État français reconnaît de facto le régime djihadiste en place à Damas. En moins d’une semaine, Paris a tourné la page sur une décennie de tensions, marquée par la guerre civile syrienne et l’émergence de groupes djihadistes.
Après 13 ans de rupture avec la #Syrie laïque, l’État français met moins d’une semaine pour reconnaître le régime djihadiste syrien au pouvoir à Damas.
La France est un état pré-musulman dont la politique d’islamisation menace la sécurité des Bretons. https://t.co/rz4DcPVtme
— Parti National Breton – Strollad Broadel Breizh (@pnbsbb) December 17, 2024
La France, longtemps critique à l’égard du gouvernement syrien, avait coupé tout lien officiel avec Damas en 2011, sous l’impulsion de la présidence Hollande. À l’époque, la Syrie était qualifiée de dictature brutale, et Paris avait soutenu, de manière parfois ambivalente, certains groupes rebelles de tendance islamiste. Or, nombre de ces groupes se sont avérés être des factions djihadistes issues d’Al Qaeda.
Ce retournement de situation rapide vers une reconnaissance du régime djihadiste syrien marque un contraste frappant avec les 13 années d’hostilité. Cette reconnaissance rapide reflète un glissement idéologique plus profond de la politique française, une forme de « pré-islamisation » de l’État, c’est-à-dire une tendance à aligner les choix diplomatiques et internes sur des considérations perçues comme favorables à des intérêts ou à des idéologies liées à l’islam politique sur fond de cynisme géopolitique contre la Russie.
L’État français, au nom de la realpolitik, privilégie des relations plus souples avec des régimes qui sont opposés au discours « laïciste » de la France. On rappellera ainsi que plusieurs attentats djihadistes ont été commandités depuis Idlib, sous le contrôle de la branche d’Al Qaeda en Syrie aujourd’hui au pouvoir. L’assassin de Samuel Paty était ainsi en contact direct avec eux.
Dans un message de 2014, Abu al Jolani, actuel chef de la Syrie djihadiste, déclarait vouloir instaurer un califat islamique où les Chrétiens seraient des citoyens de seconde classe soumis à une discrimination d’état.
Syria: “When we build the Islamic caliphate, Christians will pay Jizya under Islamic Sharia.” – Abu Mohammad al-Jolani, HTS Islamist leader and new ruler of Syria
Forcing Christians to become second-class citizens and be extorted through a protection tax is not moderate. pic.twitter.com/BGvnvM8w3C
— Christian Emergency Alliance (@ChristianEmerg1) December 17, 2024
La Bretagne est directement concernée par les répercussions des choix diplomatiques et sociétaux de Paris. Couplée à l’immigration massive imposée par l’État français en Bretagne, la politique étrangère française, en soutenant ou en tolérant des régimes islamistes radicaux, favorisera des dynamiques d’importation idéologique extrêmement dangereuses pour les Bretons.
Ewen Broc’han
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