Les témoignages recueillis par les gendarmes dans l’enquête sur l’agression du conseiller municipal d’extrême-gauche Anton Burel, le 22 février à Kentreg, ne corroborent pas la motivation raciste. C’est que rapporte France Bleu (lire ici).
Anton Burel avait déposé plainte pour avoir reçu deux coups, à la mâchoire et à l’œil, après être intervenu, dit-il auprès d’un groupe de six hommes à la sortie du bar « Le Synchro Bar ». Il raconte avoir été choqué de les voir faire des saluts nazis et entonné des chants racistes et leur aura demandé de quitter les lieux. L’élu raconte alors avoir été passé à tabac ainsi qu’un de ses amis.
L’enquête démasque le montage
Les gendarmes de Mordelles, en charge de l’enquête, ont entendu les personnes présentes ce soir-là et les témoignages ne viennent donc pas confirmer la nature raciste de cette agression. Ils confirment, en revanche, une altercation avec des gens du voyage. Le parquet de Rennes fait savoir que l’enquête se poursuit pour éclaircir les circonstances de l’agression.
Une manipulation de l’ultra-gauche
Un rassemblement en soutien à Anton Burel avait été organisée par l’ultra-gauche ce samedi 1er mars pour exploiter une histoire de « violences fascistes » montée de toutes pièces. L’ex-terroriste communiste Gaël Roblin, militant bisexuel qui revendique ses problèmes d’alcool, avait appelé les idiots utiles à y participer.
Toute notre solidarité avec @AntonBurel lâchement attaqué par des néo-nazis.
Les agressions fascistes se multiplient et doivent appeler à la plus forte riposte antifasciste possible ! https://t.co/lswGn8g7oc
— Young Struggle France 🇵🇸🇳🇨 (@FRYoungStruggle) February 25, 2025
Anton Burel s’est par le passé illustré en se félicitant de l’exécution de l’Abbé Yann-Vari Perrot par les communistes français, une rhétorique reprise par les antifas qui avaient incendié la chapelle de Koad Kev en 2019 et profané la tombe de l’abbé auparavant.

Burel est également un sympathisant du Hamas dont il s’était publiquement félicité de l’attaque le 7 octobre 2023, la qualifiant de « libération ».

Le groupuscule d’ultra-gauche « Douar ha Frankiz », proche des antifas comme l’a démontré l’agression de membres de Bretagne Réunie en octobre 2024, avait également soutenu Burel.
Kas a reomp hor soutenn da Anton Burel dilennad dizalc’hour e Kentreg a oa bet taget ha skoet gant stourmerien an tu dehou pellañ hag a rae saludoù nazi er straed dirak un davarn disadorn tremenet.
Douar ha Frankiz pic.twitter.com/iDDlRXZgNX
— Douar ha Frankiz (@DouarHa) February 25, 2025
Nous le voyons une nouvelle fois, l’ultra-gauche régionaliste n’est composée que d’une poignée de marginaux et d’ivrognes qui bénéficient de la bienveillance gouvernementale et médiatique en raison du discrédit dont Paris espère qu’il continuera de rejaillir sur la Bretagne militante.
La clarification politique doit se poursuivre et le rejet ferme de ces éléments antisociaux doit devenir la règle, tout particulièrement pour l’Emsav dont ils n’ont d’ailleurs jamais fait partie.
Ewen Broc’han
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