Dans la nuit du 21 au 22 avril 2025, la prison de Nantes a été la cible d’une attaque inquiétante, symptomatique d’une insécurité qui s’étend désormais jusqu’aux portes de nos institutions. Selon Juliette Poirier, dans un article publié le 22 avril 2025 sur ICI Loire-Océan, un début d’incendie a été signalé vers minuit, provoqué par des détritus et des journaux brûlés près de l’entrée des véhicules de la maison d’arrêt.
William Cozic, du syndicat FO Justice, a confirmé que deux silhouettes cagoulées ont été aperçues, laissant derrière elles deux tags « DDPF » – pour « Défense des droits de prisonniers français » – sur le mur d’enceinte. Bien que le commissariat ait minimisé l’incident en déclarant qu’il n’y avait « pas de dégât », l’acte s’inscrit dans une série d’attaques revendiquées par le groupe DDPF, actif depuis mi-avril sur Telegram, et responsable de coups de feu, tags et incendies visant des établissements pénitentiaires à travers la France. Cette escalade de violence, qui touche désormais la Bretagne jusqu’ici épargnée, fait écho à des incidents similaires la même nuit en France, à Caen, où des véhicules de l’administration pénitentiaire ont été incendiés, comme rapporté par franceinfo.
William Cozic, lucide, souligne que le danger, autrefois confiné entre les murs, est désormais « partout ».
Ewen Broc’han
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