Ni drapeau palestinien, ni tricolore : à Carhaix comme ailleurs en Bretagne, seul le Gwenn ha Du doit flotter sur nos mairies !

Dans un récent article publié par Ouest-France le 11 juillet 2025, nous apprenons que la municipalité de Karaez (Carhaix), sous la conduite de son maire Christian Troadec (gauche régionaliste), a reçu un courrier de la sous-préfecture de Châteaulin exigeant le retrait du drapeau palestinien flottant sur le fronton de la mairie. Cette injonction, justifiée par le principe de « neutralité des services publics », a été fermement rejetée par le maire, qui rappelle l’exemple du drapeau ukrainien, toléré pendant des mois sur des bâtiments publics sans que l’État français ne s’en émeuve.

Nous allons plus loin : il est temps de dénoncer avec force la présence de tout drapeau étranger sur les édifices publics bretons, à commencer par le drapeau tricolore français, symbole d’une domination étrangère imposée à notre nation depuis des siècles. La Bretagne n’a pas à plier sous le joug des symboles étrangers, qu’ils soient français, palestiniens, ukrainiens ou autres. Nos mairies, nos écoles, nos institutions publiques doivent arborer un seul étendard : le Gwenn ha Du, drapeau de la Bretagne libre et souveraine !

Une hypocrisie française dévoilée

L’affaire de Karaez met en lumière l’hypocrisie de l’État français. Pourquoi s’indigner du drapeau palestinien alors que le drapeau ukrainien a été toléré sans broncher ? Pourquoi cette sélectivité dans l’application du prétendu « principe de neutralité » ? La réponse est claire : l’État français instrumentalise ses propres lois pour imposer son agenda politique, tout en écrasant l’expression des identités nationales, qu’elles soient bretonnes ou autres. À Karaez, nous, nationalistes bretons, allons au-delà : nous refusons que les mairies bretonnes soient contraintes de se soumettre à des diktats parisiens, qu’il s’agisse de retirer un drapeau ou d’en imposer un autre.

Le drapeau palestinien, hissé à Carhaix en solidarité avec un peuple opprimé, peut être vu comme un geste de résistance face à l’impérialisme. Mais il ne saurait remplacer le combat fondamental pour l’émancipation de la Bretagne. Les causes internationales, si justes soient-elles, ne doivent pas détourner notre peuple de son propre combat pour la souveraineté. Chaque drapeau étranger, qu’il soit brandi par solidarité ou imposé par l’État, est une distraction face à l’urgence de libérer nos institutions des symboles de l’occupation française.

Le tricolore : un symbole d’oppression

Le véritable scandale, celui que l’État français passe sous silence, est la présence omniprésente du drapeau tricolore sur les édifices publics bretons. Ce drapeau, imposé par la force depuis l’annexion de la Bretagne en 1532 et la destruction de nos institutions nationales en 1789, est le symbole d’une occupation et d’une centralisation brutales qui a cherché à éradiquer notre langue, notre culture et notre identité. Il flotte sur nos mairies comme un rappel constant de la soumission de notre nation à une république étrangère qui nie notre droit à l’autodétermination. Chaque jour, ce drapeau tricolore est une insulte à l’héritage de tous les héros bretons qui ont lutté pour une Bretagne libre.

Pourquoi acceptons-nous que ce symbole étranger domine nos terres ? Pourquoi tolérons-nous que l’État français, qui s’arroge le droit de dicter quels drapeaux peuvent ou ne peuvent pas flotter, impose le sien sans débat ? Nous affirmons que le seul drapeau légitime sur les édifices publics bretons est le Gwenn ha Du, emblème de notre nation, de notre histoire et de notre avenir. Les mairies bretonnes ne doivent pas être des relais de l’administration française, mais des bastions de l’identité bretonne, des lieux où s’exprime la volonté d’un peuple qui refuse de plier.

Une Bretagne libre, sans compromis

L’exemple de Karaez montre que la résistance est possible. Christian Troadec, en refusant de retirer le drapeau palestinien, défie l’autorité de l’État français et rappelle que les élus bretons peuvent être des acteurs de la souveraineté. Mais nous, nationalistes bretons, devons pousser cette logique jusqu’au bout : il ne s’agit pas seulement de résister à une injonction préfectorale, mais de rejeter toute forme de domination étrangère et d’affirmer notre lutte pour l’indépendance nationale. Cela commence par le retrait du drapeau tricolore de nos mairies, de nos écoles et de nos places publiques.

Nous appelons les maires bretons, les élus, les citoyens à hisser le Gwenn ha Du sur chaque édifice public, à en faire le symbole de notre unité et de notre détermination. Que chaque mairie devienne un foyer de résistance, un lieu où la Bretagne affirme son droit à exister comme nation souveraine. Les drapeaux étrangers, qu’ils soient imposés par Paris ou choisis par solidarité, n’ont pas leur place sur nos terres tant que la Bretagne n’a pas recouvré sa liberté.

Un appel à l’action

Nous lançons un appel vibrant à tous les Bretons : reprenons nos symboles, reprenons notre destin. Le combat pour une Bretagne indépendante passe par la réappropriation de nos espaces publics, de nos institutions, de notre identité. Le Gwenn ha Du doit flotter seul, fier et libre, sur les mairies de Karaez, de Roazhon, de Kemper, de Sant-Brieg et de toutes les communes bretonnes. Refusons l’hypocrisie de l’État français, refusons les drapeaux étrangers, à commencer par celui qui nous opprime depuis trop longtemps.

La Bretagne n’est pas une région, c’est une nation. Elle mérite mieux que d’être un pion dans les jeux géopolitiques de Paris. Faisons de nos mairies des bastions de la culture et de la souveraineté bretonnes. Pour une Bretagne libre, pour une Bretagne fière, disons non aux drapeaux étrangers et oui au Gwenn ha Du !

Budig Gourmaelon

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By La rédaction

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