À Sant-Nazer (Saint-Nazaire), dans les quartiers où se concentrent les populations immigrées et allogènes, un phénomène progresse dans la vie quotidienne : la prostitution de mineures afro-maghrébines.
Immigration à Saint-Nazaire : le nombre de prostituées mineures venues d’Afrique progresse rapidement
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Dans les collèges et lycées des quartiers nord de Saint-Nazaire – ces enclaves allogènes où les familles immigrées s’entassent –, les professeurs assistent à l’émergence d’us et coutumes originaires d’Afrique. « Nous en référons à la hiérarchie et après, souvent, ça s’arrête là », confie Frédéric Lecomte, professeur de mathématiques dans un lycée professionnel, cité par Radio France.
Ces pratiques se déroulent souvent dans l’intimité des HLM, transformés en lieux de commerce sordide au cœur des quartiers à forte densité immigrée. Au Planning familial de Saint-Nazaire, les sages-femmes sont en première ligne face à ces pratiques. Lucie, une professionnelle du centre, décrit des situations culturelles surprenantes : « Par exemple, si une adolescente demande à arrêter sa contraception sans raison valable, il faut poser des questions. C’est suspect. J’ai appris que la passe avec une mineure enceinte rapporte davantage au proxénète. Et j’ai eu quelques cas ces derniers mois… On est démunies », avoue Lucie, résumant le désarroi général face aux conséquences du remplacement démographique dans la ville dirigée par la gauche française, le tabou qui entoure la généralisation du phénomène.
Ewen Broc’han
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