Le Parti des travailleurs (PT), ex-Parti ouvrier indépendant (POI), a repris son nom d’origine depuis décembre. Mais n’a pas changé ses convictions, en faveur d’une Europe des peuples, « internationale et ouvrière ». Et n’allez pas classer le PT à l’extrême gauche, comme le font pourtant tous les médias et instituts : « Nous sommes un parti pour les ouvriers, c’est tout », explique Roger Calvez, à la tête du comité départemental de la formation.
C’est pourtant Mathieu Le Tallec qu’il convient de présenter ici. Agent du ministère du Travail, âgé de 41 ans, ce Brestois est l’un des trois Bretons présents sur la liste du PT pour les élections européennes, qui se tiendront le dimanche 9 juin 2024. L’axe défendu par le PT lors de cette campagne a pour slogan « non à la guerre » et propose de saborder le budget militaire de la France, pour le réaffecter, notamment, dans la défense de l’hôpital et de l’école. Une façon de s’insurger à la fois contre « le génocide commis en Palestine sous le règne des puissances impérialistes » et contre « la militarisation de la société de la part d’un gouvernement que l’on ne peut même plus critiquer ». De façon générale, selon Mathieu Le Tallec, « l’Europe n’a pas permis la paix durable, on l’a vu en Yougoslavie et en Ukraine ».
Adepte d’une « rupture » brusque avec la « société capitaliste » pour installer « une propriété collective de l’industrie », le PT entend bien se servir de cette campagne pour populariser ses idées même s’il ne se berce d’aucune illusion sur son score final.
Mathieu Le Tallec (devant), entouré par (de gauche à droite) Melvyn Hita, Roger Calvez et Michel Kerarvran, est candidat sur la liste soutenue par le Parti des travailleurs pour les élections du 9 juin 2024. (Photo Le Télégramme / Steven Le Roy)
Source : Le Télégramme
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