Les manifestants se sont rassemblés en fin d’après-midi sur la place de la République. Ils répondaient ainsi à un appel à la mobilisation comme dans plusieurs villes de l’Hexagone pour dire non à la transphobie. « Ces dernières semaines l’offensive réactionnaire anti-trans s’est intensifiée en France » ont expliqué les intervenants lors de prises de parole. Les manifestants pointent du doigt notamment une proposition de loi du groupe Les Républicains au Sénat, en date du mois de mars, visant à interdire toutes démarches de transition médicale pour les mineurs en leur refusant l’accès aux bloqueurs de pubertés, traitements hormonaux et chirurgies de réassignation. « Lutter contre notre accès aux soins, contre nos reconnaissances sociales, c’est lutter pour notre effacement. C’est un processus qui vise à augmenter les violences envers les trans et à augmenter les suicides déjà beaucoup trop nombreux » ont réagi les représentants d’associations présents. À l’issue du rassemblement un cortège s’est formé, vers 19 h où l’on pouvait voir des banderoles comme « Nos corps, nos choix, nos droits ». Les manifestants ont ensuite défilé, jusque 20 h, dans les rues du centre-ville.
Source : Le Télégramme
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