En septembre prochain sort « Les Barbares », un film parisien très hostile aux Bretons, de la réalisatrice Julie Delpy, qui vit à Los Angeles.
Dépeints en idiots « xénophobes » doublés de racistes hypocrites, les Bretons, par leur refus de l’immigration afro-musulmane, y sont dépeints comme les véritables barbares de cette histoire tandis que les migrants y sont inversement décrits en civilisateurs bienveillants.
Le Parti National Breton a réagi sur Twitter, dénonçant une « insulte intolérable » et appelant au boycott du film.
❗️BOYCOTT❗️
Ce « film » est une insulte intolérable faite au peuple breton au moment où les ravages de l’immigration imposée par Paris se font toujours plus sentir en Bretagne.
Les Bretons ne doivent pas se laisser insulter par la bourgeoisie parisienne sans réagir ! https://t.co/vNDPqpojvR
— Parti National Breton – Strollad Broadel Breizh (@pnbsbb) August 20, 2024
« Défiez-vous de ces cosmopolites qui vont chercher loin dans leurs livres des devoirs qu’ils dédaignent de remplir autour d’eux. Tel philosophe aime les Tartares, pour être dispensé d’aimer ses voisins » disait Jean-Jacques Rousseau.
On ne saurait mieux décrire l’esprit de ce film moraliste produit par la bourgeoisie parisienne. Il reprend l’antique trame parisienne qui voit dans la Bretagne et son peuple une terre barbare, habitée de sauvages hostiles au « progrès » dont Paris et sa bourgeoisie, phare de la civilisation, serait les dépositaires. Ici, dans un genre nouveau, puisque le progrès y est associé à l’immigration non-européenne, présentée en bienfait universel car vecteur d’abolition de l’identité la population bretonne, obstacle borné à l’émergence d’une humanité nouvelle.
En voulant conserver leur identité et leurs traditions, les Bretons sont une nouvelle fois accusés par Paris d’être une tribu réactionnaire qui s’oppose à sa « mission » civilisatrice de Paris. Les révolutionnaires français ne parlaient pas autrement et, à défaut de migrants, expédiaient-ils leurs guillotineurs pour civiliser la Bretagne « archaïque ».
Rien n’a changé.
Ewen Broc’han
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