La bataille d’Azincourt (en anglais : Battle of Agincourt) se déroule le 25 octobre 1415 près du village d’Azincourt, dans le nord de la France se conclut par la victoire inattendue et écrasante des armées anglaises d’Henri V sur les troupes françaises pourtant bien supérieures en nombre et en chevaliers.
Les troupes françaises, fortes d’environ 10 000 hommes, tentent de barrer la route à l’armée du roi d’Angleterre Henri V, forte d’environ 8 000 hommes qui tente de regagner Calais, devenue anglaise en 1347.
Débarquée le 13 août au lieu-dit « Chef-de-Caux », près de la ville d’Harfleur, l’armée anglaise parvient au bout d’un mois de siège (18 août – 22 septembre 1415) à prendre cette dernière, s’assurant ainsi d’une tête de pont en Normandie. Jugeant la saison trop avancée, Henri V se refuse à marcher sur Paris, et comme son aïeul Édouard III en 1346, il se dirige avec son armée vers le Nord de la France en vue de rembarquer vers l’Angleterre. L’ost du roi de France, Charles VI (absent car atteint alors d’une maladie mentale), parvient à rattraper les Anglais le 24 octobre. La bataille qui s’ensuit se solde par une défaite importante pour le camp français : la cavalerie lourde, rendue moins efficace par un terrain boueux et les retranchements anglais, est transpercée par les archers anglais et gallois, équipés de grands arcs à très longue portée.

Jean V, duc de Bretagne, observe une sage politique de neutralité. Quoique présent lors de l’affrontement et disposant d’une imposante armée en mesure de faire pencher la balance, le chef de l’état breton préserve ses forces pour renforcer sa position vis-à-vis des Français.« À ce combat, le duc de Bretagne, Jean, bien qu’il eût été appelé, n’assista pas. Étant venu à Amiens avec un grand nombre de ses Bretons, communément estimés à dix mille hommes, il aima mieux attendre là l’issue de la guerre, plutôt que de s’exposer de trop près aux dangers. La bataille terminée, il reprit le chemin de son duché, sans même avoir vu les ennemis, mais non sans quelque dommage pour les localités où il passait. » indique Thomas Basin.
Peu après, il obtient la rétrocession de Saint-Malo que les Français occupaient depuis 1384 en dépit de la libération de la Bretagne par Jean IV.
Gisant de Jean V en la cathédrale de Tréguier où le souverain repose
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