Un quartier où « il fait bon vivre », confie Élodie mais qui nuance aussitôt son propos en évoquant les nuisances de l’été dernier. « J’entendais les rodéos sauvages et les bruits de feux d’artifice qui me réveillaient brusquement la nuit ». Ces événements, elle en fait part aux policiers présents ce mardi 26 novembre. « Je suis bien ici pourtant. Les relations entre voisins sont excellentes », poursuit la sexagénaire qui vit dans le quartier de Kermoysan depuis plus de 30 ans. Elle salue l’initiative du jour. « Ça nous rassure qu’ils (les policiers) viennent à notre rencontre. Ils sont à l’écoute. C’est important ».
Pour Marianne, 75 ans, qui vit dans le quartier depuis plus de 40 ans, c’est ici qu’elle a tissé son réseau social. « Je me sens bien ici, c’est chez moi », déclare celle qui n’élude pas les difficultés. « Il y a quelques fois où le sentiment d’insécurité et la peur me gagnent. Un jour, j’ai vu un jeune homme sortir du bâtiment en face de chez moi avec un pistolet à la main, qu’il faisait tourner autour de son doigt », confie la retraitée.
Nouvellement propriétaire à Kermoysan, Marc, 28 ans, lui, est venu échanger avec les policiers sur un événement bien précis qu’il le préoccupe. Il y a quelque mois, après s’être absenté pour un long week-end, il a constaté un impact dans sa baie vitrée. C’est en regardant rapidement autour de lui, dans son salon, qu’il a découvert une douille. « J’ai immédiatement porté plainte, mais il n’y a pas eu de suite. Je suis venu aujourd’hui pour savoir si les démarches que j’ai engagées ont avancé ou si elles sont au point mort ».
Source : Le Télégramme
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