Interdire le Parti National Breton ? Une nation ne se dissout pas par ordonnance ! (Éditorial)

Florian Le Teuff, marionnette du Parti Socialiste nantais, et sécrétion d’un système hexagonal en décomposition, ose supplier les procureurs de Kemper, Brest et Roazhon d’interdire le Parti National Breton ! C’est ce qu’indique la presse. Le prétexte : un hommage organisé par le PNB à Olier Mordrel, cofondateur de Breiz Atao et théoricien central du nationalisme breton. Il s’agit en réalité de l’interdiction pure et simple de toute forme de nationalisme cohérent et dynamique à laquelle aspirent les ennemis de la Bretagne. La vérité nationale bretonne lui donne, comme à d’autres, de sérieux maux de tête !

Le 25 octobre 2025, le PNB ne célèbrera pas un mort, il enterrera un cadavre : l’imposture de l’Une-et-Indivisible qui n’a jamais digéré la Bretagne, ni son expression politique et intellectuelle qu’incarne si puissamment Olier Mordrel. Or, c’est cela que cherche à étouffer la gauche française en Bretagne dont le pauvre Le Teuff se fait le servile porte-voix. En demandant à des procureurs français de trancher la langue de la nation, ce valet de Paris rend hommage aux authentiques patriotes bretons ! Cette nation ne mendie pas et ne se laisse pas intimider. Elle s’affirme sans demander l’avis de quiconque. L’interdire ? On interdit pas une nationalité, ni les patriotes qui la portent.

Depuis sa fondation, le Parti National Breton s’est donné pour premier objectif de redresser l’Emsav, qui avait disparu corps et biens, débordé depuis 50 ans par la régression régionaliste et le confusionnisme ambiant rendu possible par la franco-gauchisation des esprits. C’est cette action d’opposition, si déstabilisatrice pour les éléments bretons qui ont intégré la bourgeoisie de gauche française au prétexte du régionalisme, qui est viscéralement redoutée. En posant la question ethno-nationale bretonne avec toute la cohérence doctrinale telle que formulée par Breiz Atao, en la réactualisant à l’aune des grands problèmes du 21e siècle, le PNB remet non seulement en cause le statu quo idéologique et culturel, ce statu quo qui bénéficie à la gauche française et sur lequel veille la gauche régionaliste, mais neutralise l’instrumentalisation de notre personnalité ethnique par ceux-là qui s’emploient à la détruire au nom de l’antiracisme et de l’immigration laïque et obligatoire.

Arracher la question nationale bretonne des mains de tels imposteurs qui l’étouffent et la dénaturent est essentiel pour qui veut éveiller la conscience des Bretons encore empêtrés dans les vieilles lunes hexagonales. C’est ce que redoutent les gardes-chiourmes du cosmopolitiquement correct français : qu’une génération de Bretons se lèvent, qu’à l’appel du sang ils affirment leurs droits ancestraux, et qu’ils repoussent les ennemis de notre peuple hors du champ de l’activité bretonne. On peut affirmer que, de ce point de vue, ils ont largement raison.

Budig Gourmaelon

 

 

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By La rédaction

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