Pléneuf-Val-André (4 000 habitants) : 90 caméras pour protéger 3 138 résidences secondaires

D’après un article du Télégramme, Pleneg-Nantraezh (Pléneuf-Val-André), 4 063 habitants, va déployer 90 caméras de vidéosurveillance d’ici trois ans, soit une caméra pour 45 habitants – un ratio digne des grandes villes en état d’urgence.

Derrière cette mesure massive : une vague de cambriolages qui fracture la quiétude de cette station balnéaire des Côtes-d’Armor. Malgré une baisse globale des faits en 2024 (111 crimes et délits contre 154 en 2023), les intrusions diurnes se multiplient depuis début 2025, visant résidences secondaires et maisons isolées.

Selon les données de l’INSEE pour l’année 2018 (les plus récentes disponibles en détail public), la commune de Pléneuf-Val-André compte 3 138 résidences secondaires ou logements occasionnels sur un total de 5 611 logements. Cela représente environ 56 % du parc immobilier de la commune, résultat de la colonisation de peuplement française que connaît le littoral de la Bretagne.

Le maire Pierre-Alexis Blévin (divers droite) assume : entrées de ville, plages, parc de l’Amirauté, port de Dahouët… rien n’échappera au maillage. Les deux policiers municipaux, déjà armés de Glock et de caméras-piétons, bénéficieront d’un centre de supervision dédié.

Cette décision illustre la réalité de villes d’où les Bretons ont disparu, désertées la plus grande partie de l’année et qui sont désormais le terrain de chasse de criminels étrangers. Voilà le bilan de la politique française en Bretagne. Cette politique ne serait toutefois pas possible sans la lâcheté, sinon la duplicité des élus à la remorque des partis français qui ont permis à ce désastre d’advenir.

Mais rien n’est irréversible. Le PNB propose des solutions à même de changer cette réalité :

  • Statut de résident obligatoire : Accès à la propriété limité à ceux résidant en Bretagne depuis 10 ans (au moins 6 mois/an).
  • Exemption pour les Bretons nés de parents bretons hors de Bretagne.
  • Taxe annuelle dissuasive : 10 % de la valeur du bien pour les propriétaires non-résidant en Bretagne.
  • Taxe sur les locations saisonnières : freiner la spéculation touristique.

Le volontarisme politique peut redonner aux Bretons la maîtrise de leur destin et de leur terre.

Budig Gourmaelon

Recevez notre newsletter par e-mail !

By La rédaction

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

×