À l’instar de toutes les communes, l’adresse d’une habitation à Guimaëc doit répondre aux règles de normes européennes. L’objectif ? Harmoniser « l’adressage » afin de faciliter les interventions de secours ou encore sécuriser les envois de courrier.
Al leur vraz, Gwash delioù, Kastel ar Bail… Comme partout en Bretagne, les villages de la commune de Guimaëc disséminés autour du bourg portent de jolis noms, hérités d’une longue histoire. Depuis des siècles, ils constituent l’unique adresse de leurs habitants.
Recenser tous les lieux-dits a demandé un travail fastidieux :
Nous avons dû croiser toutes les cartes. Avec l’aide de Bernard Cabon et de Dominique Bourgès, deux anciens élus bretonnants, nous avons listé tous les noms en breton.
Pierre Le Goff, maire de Guimaëc.
« Nous avons conservé le tilde »
Des avis ont divergé au niveau de l’emploi du « g » ou du « gu ». « Mais pour la bonne compréhension de tous, nous avons choisi le gu, quand c’était nécessaire. De même, nous avons conservé le tilde (petit n sur les sons an et on) sur les noms Traoñ et Lorañsig. »
Dans le quartier de Pen ar Guer, « où tout le monde s’appelle Bouget », seule l’une des routes conserve ce nom, les autres routes se nomment Hent Toull an Heri et Hent à Bourk.
Par ailleurs, quelques noms sont en breton et en français pour des raisons touristiques comme Moulin de Trobodec (Milin Trobodeg).
Un numéro sera attribué dans le cas où il y a plusieurs maisons dans un même site, « comme à Kerouregan, où il y a sept habitations ».
Source : Actu.fr
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