EMSAV – Né à Ploubazlanec le 6 novembre 1885, Per-Mari Lec’hvien est ordonné prêtre le 05 juillet 1914. Mobilisé dans l’armée française lors de la Première guerre mondiale, il est brancardier et aumônier durant le conflit. Il sera décoré de la croix de guerre en 1919.
Per-Mari Lec’hvien est vicaire à Plouézec de 1919 à 1925, aumônier des Filles de la Croix à Tréguier de1925 à1932, recteur de Tréglamus de 1932 à 1937, puis ecteur de Quemper-Guézennec de 1937 à 1944. Ami et admirateur de l’abbé Yann-Vari Perrot, il devient membre du Parti National Breton. Ardent militant de la cause nationale bretonne, il défend la langue, l’histoire et les traditions du pays au sein du Bleun Brug.
Lors de la Seconde guerre mondiale, il met en garde les jeunes Bretons dans ses sermons contre les bandes armées rouges qui sèment la terreur et préparent un coup d’état révolutionnaire. Suite à ces avertissements, il reçut la visite d’un élément de l’insurrection communiste qui le menaça. Dans la nuit du 10 au 11 août 1944 l’abbé lec’hvien fut enlevé par le groupe de maquisards communistes de Portrieux, dont Joseph Le Roux, dirigé par le bandit stalinien Désiré Camus. Sur la route d’Yvias, il fut abattu de deux balles de révolver dans la tête.
Le 10 août 1944 les allemands avaient déjà quitté le secteur. Immédiatement interpellés par des habitants sur les lieux du meurtre, les assassins du Parti communiste répondirent pour se justifier que les Américains auraient libéré immédiatement le prêtre s’ils ne l’avaient pas assassiné avant leur arrivée. L’abbé Per-Mari Lec’hvien partage le sort du martyr Yann-Vari Perrot, lui assassiné par les bandes communistes en haine de la Bretagne.
Olwen Kerdrel
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