Ballymena, bastion protestant et unioniste dans le comté d’Antrim, Irlande du Nord, est aujourd’hui le théâtre d’une crise majeure, sans rapport avec les républicains irlandais. Sous le poids de vagues migratoires incontrôlées, venues d’Europe de l’Est, d’Afrique et d’Asie, des émeutes ont éclaté ces derniers jours, déclenchées par l’inculpation de deux Tziganes de Roumanie pour une tentative de viol sur une adolescente irlandaise.
Ballymena, une ville bouleversée par l’immigration
Ballymena, dont le nom gaélique An Baile Meánach signifie « la ville du milieu », est un pilier de l’identité protestante de l’Irlande du Nord. Fondée sur les terres octroyées à la famille Adair par le roi d’Angleterre Charles Ier en 1626, la ville s’est développée comme un centre commercial et religieux, ancré dans les valeurs presbytériennes. La « Plantation of Ulster » au XVIIe siècle a fait de Ballymena un bastion de colons écossais et anglais, loyaux à la Couronne britannique, face aux clans gaéliques catholiques. Cette histoire a forgé une identité militante forte, fondée sur la discipline, la foi protestante et l’unionisme.
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Au XIXe siècle, Ballymena prospère grâce à l’industrie textile, incarnant le dynamisme économique de l’Ulster. Mais depuis les années 2000, la ville subit un déclin brutal. Les fermetures des usines Michelin (2018) et JTI Gallaher (2014) ont détruit des milliers d’emplois. Ce désastre économique, combiné à une crise du logement, a fragilisé la situation sociale des habitants, déjà sous pression face à l’arrivée massive d’immigrés qui, selon beaucoup, accaparent les ressources limitées et aggravent la précarité.
Les Troubles : un peuple uni contre les divisions
Les Troubles (1960-1998) ont profondément marqué Ballymena. Onze personnes ont été tuées dans la région lors d’affrontements entre l’IRA et des groupes paramilitaires loyalistes. Malgré les tensions entre catholiques et protestants, la ville a su préserver son identité unioniste, portée par le Democratic Unionist Party (DUP). Mais ce clivage historique, vieux de près de quatre siècles, est progressivement mis au second plan par une nouvelle urgence : l’immigration de masse non-blanche, qui dissout l’héritage culturel et religieux de Ballymena sous un flot d’étrangers indifférents à ses traditions. Un scénario similaire à ce qui se produit en République d’Irlande.
Une identité en péril
Ballymena compte 31 205 habitants selon le recensement de 2021. Historiquement, la ville est un bastion protestant, surnommé la « Bible Belt » nord-irlandaise, pour son conservatisme religieux. La communauté catholique, bien que croissante dans des quartiers comme Dunclug, reste minoritaire. Mais c’est l’arrivée d’immigrés, notamment d’Europe de l’Est (Roumains, Polonais), d’Afrique et d’Asie, qui bouleverse l’équilibre. Ces nouveaux venus, dont la proportion est passée de 6,5 % à 8,6 % de la population nord-irlandaise entre 2011 et 2021, représentent une menace directe pour l’homogénéité culturelle de Ballymena.
L’invasion migratoire
Les immigrés, souvent concentrés dans des secteurs comme l’agroalimentaire, occupent des emplois que les locaux, durement touchés par le chômage, pourraient revendiquer. Leur présence, visible dans les rues et les écoles, est perçue comme une provocation. Des habitants, comme Allison McCurdy citée par France24, dénoncent l’arrogance de ces « étrangers » qui, selon eux, refusent de s’intégrer, imposent leurs langues et leurs coutumes, et contribuent à la hausse de la criminalité. Les Tziganes de Roumanie, en particulier, sont pointés du doigt après l’incident de juin 2025, où deux adolescents d’origine roumaine ont été accusés d’une tentative de viol sur une Irlandaise de 13 ans.
Fractures communautaires amplifiées
L’immigration extra-européenne exacerbe les tensions existantes. Les catholiques, dont la population croît à Dunclug, s’allient parfois aux immigrés pour défier l’hégémonie protestante, tandis que les unionistes, sentant leur identité menacée, se radicalisent. Cette invasion migratoire agit comme un catalyseur, transformant Ballymena en un champ de bataille où l’avenir de l’Ulster blanc est en jeu.

Ballymena est le fief du Democratic Unionist Party (DUP), fondé par Ian Paisley, un champion de l’unionisme et du protestantisme. Le DUP a toujours défendu les intérêts des Anglo-Écossais nord-irlandais, mais aussi les Irlandais protestants, contre les prétentions républicaines. Mais face à l’immigration non-blanche, le parti, dépendant du soutien de Londres, semble hésiter, paralysé par la peur d’être accusé de racisme par les médias britanniques. Ses électeurs, eux, n’ont pas ces réserves : ils exigent des mesures fermes pour stopper l’afflux d’étrangers.
Sinn Féin et l’Alliance : complices de l’invasion
Comme au Sud, le Sinn Féin, parti historique de la cause républicaine irlandaise, adopte une posture pro-immigration, trahissant les intérêts des Nord-Irlandais au nom d’un multiculturalisme destructeur d’inspiration marxiste. L’Alliance Party, avec son discours modéré, prône une illusoire intégration des allogènes, ignorant les réalités de l’échec migratoire. Ces partis, en soutenant les immigrés, s’aliènent une population excédée par la perte de son identité.
Face à l’inaction des partis traditionnels, des mouvements anti-immigration gagnent du terrain. Influencés par des figures comme Tommy Robinson, ces groupes canalisent la colère des habitants, qui refusent de voir Ballymena transformée en ville balkanisée. Les émeutes de 2025 montrent que le peuple est prêt à se lever, même si les élites politiques restent engluées dans le politiquement correct.
Bouleversements liés à l’immigration : Une ville au bord du chaos
Les émeutes de juin 2025, déclenchées par l’inculpation de deux adolescents roumains pour une tentative de viol, sont la réponse légitime d’un peuple poussé à bout. Des habitants, excédés par la montée de la criminalité attribuée aux immigrés, ont pris les rues, lançant cocktails Molotov et briques contre une police débordée. Ces violences, qui ont blessé 32 agents et incendié des propriétés, se sont étendues à Belfast, Lisburn et Coleraine, prouvant que la colère anti-immigration est générale. À Larne, un centre de loisirs abritant des immigrés fuyant Ballymena a été réduit en cendres, un symbole fort de la résistance populaire.
Des incidents éclatent ce soir à Larne sur la côte Est de l’Irlande du Nord à côté d’un centre qui a été annoncé comme accueillant des migrants https://t.co/oiEKdp0kdA
— Breizh-Info (@Breizh_Info) June 11, 2025
Les immigrés, loin de s’assimiler, imposent leurs modes de vie. Les Roumains, souvent associés à la communauté rom, sont accusés de vols, de violences et de désordres . Leur refus d’apprendre l’anglais et leur concentration dans des ghettos urbains aggravent les tensions. Les habitants, comme ceux cités par France24, décrivent une ville méconnaissable, où la sécurité et l’identité sont sacrifiées sur l’autel du multiculturalisme.
Réactions des partis
Les partis politiques, du DUP au Sinn Féin, ont publié une déclaration commune condamnant les émeutes comme « racistes ». Cette posture moralisatrice ignore la colère légitime des habitants face à une immigration incontrôlée. Keir Starmer, Premier ministre britannique, a qualifié les violences d’« insensées », tandis que Hilary Benn, secrétaire d’État pour l’Irlande du Nord, a dénoncé une atteinte à la « paix ». Ces discours, déconnectés des réalités, trahissent les Nord-Irlandais abandonnés à leur sort.

Le DUP, malgré son ancrage unioniste, hésite à prendre des mesures radicales contre l’immigration, craignant de perdre sa respectabilité. Pourtant, sa base électorale, lassée des promesses creuses, exige des expulsions massives et un retour à une Irlande du Nord homogène. Le Sinn Féin, en soutenant les immigrés, s’aliène les protestants mais aussi certains catholiques, qui refusent de voir leur ville envahie.
Un sursaut populaire
L’immigration extra-européenne est une submersion qui menace à moyen terme l’existence même de l’Irlande du Nord. Les étrangers, avec leurs cultures incompatibles, diluent l’héritage des Irlandais, qu’ils soient protestants ou catholiques. La « submersion » n’est pas un mythe : elle est visible dans les rues de Ballymena, comme dans d’autres villes nord-irlandaises, où les langues étrangères et les comportements déviants deviennent la norme. Les vieux clivages entre catholiques et protestants, bien que réels, pâlissent face à la menace migratoire.
L’avenir de l’Ulster dépend de la capacité des Blancs nord-irlandais à réaliser que Londres et Dublin sont les capitales de deux états dont l’idéologie cosmopolite est identique et dont la politique vise à marginaliser les populations blanches. Au 21e siècle, les frontières nationales ne signifient plus rien en Europe occidentale, ni l’idée d’état-nation dans des pays ethniquement balkanisés par l’immigration extra-européenne. S’il n’est pas dans l’intérêt des vieux partis de l’admettre et de cultiver les réflexes hérités des siècles passés qui ont façonné la politique nord-irlandaise, il n’en va pas de même pour les Nord-Irlandais, menacés de submersion à brève échéance. S’adapter ou disparaître, telle est la question qui se posent aux Blancs d’Irlande du Nord, qu’ils soient catholiques ou protestants.
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