Un drame sanglant a secoué la commune d’Orvez (Orvault), à une dizaine de kilomètres au nord de Naoned (Nantes), jeudi en milieu de journée révèle Le Parisien. Un trentenaire de 33 ans a été découvert sans vie dans son domicile, portant de multiples blessures par arme blanche et des traces de violences au visage. L’enquête, ouverte pour déterminer les circonstances de ce décès violent, a été confiée à la police judiciaire de Naoned (Nantes).
C’est le Samu, alerté par l’entourage de la victime, qui a fait irruption dans l’appartement situé à Orvez (Orvault) pour porter secours à l’homme. À leur arrivée, les secouristes ont été confrontés à une scène effroyable : le corps gisait au sol, le visage tuméfié et couvert de sang, témoignant de coups violents. Des plaies étaient visibles à divers endroits du corps, dont au moins une au niveau du dos, infligée par un couteau. Des lésions aux mains, compatibles avec des blessures de défense, ont également été relevées, suggérant une lutte acharnée avant le décès. L’intervention rapide des services d’urgence n’a rien pu changer au sort tragique de cet habitant d’Orvault.
La police judiciaire de Nantes a immédiatement pris les rênes de l’affaire, avec pour mission de reconstituer le déroulement des faits. Une autopsie, prévue ce vendredi, devrait permettre d’établir avec précision la cause du décès et le délai écoulé depuis les coups mortels. Pour l’heure, aucun suspect n’a été identifié, et le mobile reste inconnu. Les investigations se concentrent sur l’entourage de la victime et les éventuels témoins dans le quartier. Le procureur de la République de Naoned (Nantes), Antoine Leroy, a confirmé le lancement de l’enquête et appelé à la prudence quant aux spéculations, soulignant le travail minutieux des enquêteurs. Des sources judiciaires évoquent par ailleurs que le défunt était connu des services de police pour des antécédents liés à des faits de stupéfiants, un élément qui pourrait – ou non – s’avérer pertinent dans le cadre de l’homicide.
Les riverains, encore sous le coup de l’émotion, ont vu défiler les véhicules de police et les équipes scientifiques jeudi après-midi. Ce drame relance les interrogations sur la sécurité dans les zones périurbaines de Bretagne, où les violences progressent rapidement sous l’effet de l’immigration de masse qu’organise l’État français et la constitution de réseaux de narco-trafiquants qui en découlent.
Ewen Broc’han
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