Le 1er mars, à Carhaix, une lueur d’espoir semblait naître. Cent cinquante Bretons s’étaient réunis sous la bannière de « Bretagne, Notre Avenir » pour esquisser un projet alternatif pour les élections municipales de 2026. La salle pleine, les échanges animés : tout laissait présager un sursaut. Mais une semaine plus tard, l’illusion s’effondre. La principale fondatrice, Caroline Glon, avocate et élue à La Baule, a été évincée de cette dynamique sous les coups de l’extrême gauche et de la lâcheté d’un de ses organisateurs, Yvon Ollivier.
Tout a basculé avec la présence d’une délégation du Parti National Breton lors de cette assemblée dite « ouverte à tous ». À peine ces militant ont-ils pris la parole que les chiens de garde de la gauche ont aboyé, criant à l’infiltration fasciste ! Si Caroline Glon a salué la présence des nationalistes, Yvon Ollivier, au lieu de défendre la pluralité bretonne, s’est empressé de plier l’échine. Yvon Ollivier, magistrat nantais et visage de l’initiative, a multiplié les excuses sur les réseaux sociaux, jurant que « l’extrême droite n’a rien à faire » dans son projet « humaniste », mot fourre-tout derrière lequel se planque généralement la gauche. Résultat ? Caroline Glon, coupable d’envisager une liste à La Baule ouverte aux patriotes, a été sacrifiée sur l’autel de la bien-pensance. La commission des exclusions a tranché, et l’espoir d’une voix nouvelle s’est éteint.
Cette affaire est un symptôme criant de l’impasse autonomiste, infiltrée par la gauche la plus sectaire d’inspiration hexagonale. Caroline Glon portait une ambition rare : sortir la Bretagne politique des ornières folkloriques pour l’ancrer dans les combats d’aujourd’hui. Ces thèmes, qui résonnent dans nos campagnes et nos ports, effraient les tièdes d’un régionalisme breton sénile. Avec Ollivier aux commandes, aveugle à la question migratoire qui dominera 2026, « Bretagne, Notre Avenir » est voué à ne pas parler aux classes populaires bretonnes.
Groupusculaire, l’extrême gauche, fidèle à sa tradition d’intolérance, impose sa loi à une Bretagne qu’elle méprise. Quant à Ollivier, son humanisme de façade n’est qu’un masque pour dissimuler sa peur d’être suspect d’hérésie auprès de la secte de gauche.
Saluons le courage de Caroline Glon, victime d’une chasse aux sorcières indigne. Son éviction est une perte pour tous ceux qui rêvent d’une Bretagne libre, non pas comme un musée, mais comme une nation vivante. Face à ce fiasco, une leçon s’impose : aucun projet breton ne survivra s’il refuse d’affronter les tempêtes du réel. Le nationalisme breton doit briser les tabous sans fléchir et rallier les énergies patriotiques.
Ewen Broc’han
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