Choose France 2025 : la Bretagne marginalisée par Paris, l’indépendance est la seule issue pour l’économie bretonne

Le sommet Choose France, organisé le 19 mai 2025 au château de Versailles, symbole du centralisme monarchique, a une fois de plus mis en lumière l’injustice structurelle imposée à la Bretagne par l’État français. Avec 41 milliards d’euros d’investissements étrangers annoncés pour l’Hexagone, un seul projet concerne notre territoire : une extension de 5 millions d’euros pour un site de Schneider Electric en Ille-et-Vilaine ! Cette goutte d’eau dans un océan d’investissements illustre cruellement la marginalisation économique volontaire de la Bretagne, prisonnière d’un centralisme parisien qui asphyxie son potentiel. Seule l’autonomie, suivie de l’indépendance nationale, permettra à notre nation de reprendre en main son destin économique et de bâtir une prospérité durable.

La Bretagne, avec son riche patrimoine, son dynamisme entrepreneurial et sa position stratégique au carrefour maritime de l’Europe, dispose de tous les atouts pour devenir un pôle économique de premier plan. Nos ports, de Brest à Saint-Malo, pourraient rivaliser avec ceux des grandes nations maritimes européennes. Nos filières agroalimentaires, nos technologies marines et notre tissu de PME innovantes sont des leviers de croissance reconnus. Pourtant, le sommet Choose France révèle une réalité implacable : sous la tutelle de l’État français, la Bretagne est reléguée au rang de périphérie secondaire, délaissée au profit des grandes métropoles hexagonales. Ces 5 millions d’euros, une aumône dans le contexte des 41 milliards annoncés, ne sont qu’un symptôme de l’influence délétère d’un système qui concentre les richesses et les décisions à Paris.

Ce centralisme n’est pas une fatalité, mais une entrave. L’État français impose des politiques économiques uniformes, ignorant les spécificités et les besoins de la Bretagne. Les grandes entreprises étrangères, guidées par les priorités parisiennes, investissent là où l’État français les oriente, souvent dans des régions déjà saturées de capitaux comme l’Île-de-France. Pendant ce temps, nos territoires, riches en potentiel, sont laissés à l’abandon. Ce mépris se traduit par une fuite des talents bretons, un chômage persistant dans certaines zones rurales et un sous-investissement chronique dans nos infrastructures. Comment la Bretagne peut-elle rivaliser sur la scène internationale si ses ressources et ses décisions sont confisquées par un pouvoir central étranger qui combat ses ambitions ?

L’autonomie est la première étape pour briser ces chaînes. En contrôlant nos finances, nos politiques économiques et nos relations internationales, la Bretagne pourrait attirer des investissements ciblés, adaptés à ses forces. La Bretagne a besoin d’un fonds d’investissement breton qui soutient nos start-ups technologiques, nos exploitations agricoles durables ou nos projets d’énergies marines. Imaginez des ports bretons, libérés des lourdeurs administratives françaises, devenant des hubs logistiques majeurs. L’indépendance, quant à elle, irait plus loin : elle offrirait à la Bretagne la souveraineté nécessaire pour négocier directement avec des partenaires internationaux, sans passer par le filtre déformant de Paris. Des modèles comme l’Irlande, petite nation insulaire devenue un géant économique grâce à une fiscalité attractive et une gouvernance agile, montrent la voie.

Ce n’est pas un rêve, mais une nécessité. Chaque année, la Bretagne perd des opportunités à cause de ce système qui la relègue au second plan. Les 5 millions d’euros de Versailles ne sont pas un investissement dans notre avenir, mais une insulte à notre potentiel. Le Parti National Breton appelle à un sursaut : il est temps de revendiquer notre droit à l’autonomie, puis à l’indépendance. Seule une Bretagne libre pourra attirer les investissements qu’elle mérite et bâtir une économie prospère, respectueuse de son identité et de ses territoires. L’avenir de la Bretagne ne se décide pas à Versailles, mais ici, chez nous, par et pour les Bretons.

Budig Gourmaelon

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By La rédaction

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