Dans le quartier multiculturel de Bellevue à Brest, la rue de Vannes est devenue un point névralgique du trafic de stupéfiants, perturbant profondément la vie des résidents depuis près de trois ans, selon Le Télégramme. Autour des immeubles numéros 6 et 8, gérés par Brest métropole habitat (BMH), des jeunes d’origine extra-européennes stationnent jusqu’à tard dans la nuit, transformant les lieux en plaque tournante du deal.
Ce va-et-vient constant installe un climat d’insécurité, poussant les habitants à se confiner chez eux dès le soir. Sophie, résidente de longue date dans l’une des tours, témoigne dans Le Télégramme : « Je promène le chien le matin, puis à 18 h, et après je ne sors plus de chez moi. » Comme elle, de nombreux voisins s’imposent un couvre-feu personnel pour éviter les rencontres inquiétantes. Une réunion improvisée entre voisines, organisée en bas des immeubles lors d’une opération de retrait de voitures ventouses, a révélé un ras-le-bol général face à cette dégradation du cadre de vie.
Malgré ces plaintes, aucune action concrète de la municipalité socialiste n’est mentionnée pour l’instant, laissant les habitants dans une routine de repli forcé.
Ewen Broc’han
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