L’homogénéité, condition du fait breton
Toutes les sociétés humaines qui ont duré plus de quelques siècles, toutes celles qui ont produit une civilisation originale et stable, toutes celles qui ont su traverser les crises sans se déchirer, ont reposé sur un socle simple : une population qui se reconnaît majoritairement comme appartenant à la même histoire longue, au même sang, à la même langue, aux mêmes rites funéraires. Rome avant les grandes vagues d’esclaves affranchis, la Chine impériale, le Japon jusqu’à la fin du XIXe siècle, la Pologne malgré les partages, l’Islande depuis mille ans. Là où la continuité démographique est forte, la confiance sociale est élevée, les institutions tiennent, la transmission fonctionne.
La Bretagne historique, jusqu’au milieu du XXe siècle, était l’un des derniers pays d’Europe occidentale à présenter cette continuité exceptionnelle. Dans les années 1950 encore, on pouvait parcourir la Basse-Bretagne de Plouhinec à Plouaret, de Pleyben à Plogoff, et rencontrer presque exclusivement des gens dont les huit ou seize arrière-grands-parents étaient nés dans un rayon de trente kilomètres. Les registres paroissiaux, les tables décennales, les recensements de 1901 ou 1936 le prouvent : le taux d’autochtonie longue durée dépassait 90 % dans la plupart des cantons bretonnants. Cette homogénéité n’était pas un hasard. Elle était le résultat de quinze siècles de faible immigration extérieure et d’une forte endogamie : on se mariait dans la paroisse voisine, parfois dans le même village, souvent entre cousins au troisième ou quatrième degré. Les noms de famille eux-mêmes (Le Goff, Le Bras, Kerneis, Tanguy, Guillou, etc.) se concentraient dans des zones restreintes : un Le Roux de Scrignac n’avait presque aucune chance de croiser un Le Roux de Douarnenez avant 1940. C’est la signature génétique et culturelle d’un peuple qui s’est reproduit sur place, génération après génération. Et puis tout a basculé en deux générations. À partir des années 1960–1970, trois phénomènes simultanés ont brisé cette continuité :
- L’exode rural massif : des centaines de milliers de jeunes Bretons ont quitté les campagnes pour les usines de région parisienne ou les bases militaires.
- L’arrivée de populations extérieures dans les zones littorales et urbaines : retraités français, fonctionnaires mutés, puis immigration extra-européenne concentrée à Rennes, Lorient, Brest, Saint-Brieuc, Quimper.
- L’effondrement de la natalité bretonne traditionnelle : les familles de cinq à dix enfants des années 1930-1950 ont cédé la place à 1,3 ou 1,5 enfant par femme dès les années 1980 dans les cantons bretonnants.
Partout où ce type de remplacement démographique rapide a eu lieu (Leicester, Malmö, certaines banlieues de Bruxelles ou de Paris), on observe les mêmes conséquences : chute de la confiance interpersonnelle, montée de l’insécurité, fragmentation du vote, difficulté à transmettre la langue historique, perte du sentiment d’appartenance commune. La Bretagne n’est pas encore à ce stade, mais elle y court à grande vitesse.
On nous dit parfois : « mais la Bretagne a toujours accueilli ». Faux. Elle a accueilli des individus ou des petits groupes (les moines irlandais, les marchands anglais, les réfugiés vendéens), jamais des masses qui bouleversent en une génération la composition ethnique et culturelle de portions entières du pays. Les migrations brittoniques du Ve-VIe siècle elles-mêmes étaient l’arrivée d’un peuple entier qui s’est additionné à la population celtique déjà présente sur place et l’a organisée en État.
Aujourd’hui, il n’est plus possible de nier l’évidence. Un peuple qui accepte de devenir minoritaire sur sa propre terre dans les prochaines décennies n’est plus un peuple. Les Bretons ont le droit, comme tout peuple européen, de vouloir durer en tant que sujet historique. Cela passe nécessairement par la défense et le renforcement de sa majorité démographique sur l’ensemble du territoire historique de la Bretagne. Tout le reste (langue, économie, institutions) en dépend.
L’évidence scientifique
On peut refuser de regarder les chiffres. On peut les déclarer « tabous ». On peut menacer ceux qui les citent. Mais on ne peut pas les effacer. Depuis la fin du XIXe siècle, des centaines d’études, sur des millions d’individus, dans des dizaines de pays, avec des méthodes toujours plus précises, montrent exactement la même chose : il existe des écarts moyens, stables dans le temps et dans l’espace, entre les grands groupes de population pour des traits aussi fondamentaux que les capacités cognitives, l’impulsivité, les taux de testostérone, la prévalence de certaines maladies génétiques ou même la structure osseuse. Ces écarts ne sont pas de quelques points : ils vont souvent de 15 à 30 points de QI moyen, de 300 à 600 % pour certains délits violents, de 1 à 5 ans d’espérance de vie en bonne santé. Ces différences ne sont pas expliquées par le « racisme », le « colonialisme » ou la « pauvreté » : elles apparaissent dès la petite enfance, avant toute scolarisation, y compris chez des enfants adoptés dans des familles du même milieu socio-économique, et elles se retrouvent dans les pays riches comme dans les pays pauvres, chez les classes supérieures comme chez les classes populaires du même groupe.
Les jumeaux vrais séparés à la naissance, élevés dans des milieux totalement différents, présentent des QI, des personnalités et des parcours de vie bien plus proches que des frères non-jumeaux élevés ensemble. Le coefficient de corrélation génétique pour le QI est de 0,75 à 0,85 chez l’adulte : c’est l’un des traits les plus héritables que nous connaissions, plus que la taille ou le poids. Dans le monde entier, les populations d’origine est-asiatique obtiennent en moyenne 105-108 de QI, les populations européennes 98-102, les populations d’Afrique subsaharienne 70-85, les aborigènes australiens autour de 65. Ces moyennes sont constantes depuis plus d’un siècle, que l’on teste des recrues militaires aux États-Unis, des écoliers en France, des étudiants au Japon ou des adultes en Afrique du Sud. Elles ne bougent pas même quand on corrige pour le niveau d’éducation des parents ou le revenu familial.
En Europe même, on observe des gradients nord-sud et ouest-est : les populations d’Europe du Nord-Ouest (Scandinavie, Allemagne du Nord, Pays-Bas, Flandre, Angleterre du Sud-Est) se situent autour de 100-102 ; les populations d’Europe du Sud-Est (Balkans, sud de l’Italie, Grèce) autour de 90-95. La France est à 98 en moyenne, mais avec des écarts internes : les régions historiquement celtiques et germaniques (Bretagne comprise) se situent légèrement au-dessus de la moyenne hexagonale jusqu’aux années 1970, avant que le brassage démographique ne commence à tirer le niveau vers le bas. Ces écarts ont des conséquences concrètes, mesurables, prévisibles : un QI moyen de 85 est le seuil en dessous duquel une société industrielle complexe devient impossible à maintenir sans aide extérieure massive. Un écart de 15 points de QI moyen entre deux groupes vivant dans le même pays se traduit mécaniquement par un rapport de 8 à 10 pour les diplômes supérieurs, de 20 à 50 pour les brevets d’invention, de 5 à 10 pour les crimes violents.
Les pays dont la population reste majoritairement au-dessus de 95 de QI moyen (Japon, Corée du Sud, Singapour, Finlande, Pays-Bas) sont ceux qui dominent les classements PISA, les publications scientifiques et les dépôts de brevets par habitant. La génétique moderne (études GWAS sur des centaines de milliers de génomes) a identifié plus de 1 200 variants génétiques liés au niveau éducatif et au QI. Ces variants ne sont pas également répartis entre les populations. Les fréquences alléliques expliquent une partie substantielle (50-70 %) des écarts observés entre groupes. On peut hurler, censurer, interdire les livres, déchirer les thèses, menacer les chercheurs : les données restent. Elles sont publiées dans Nature Genetics, Intelligence, Psychological Science, reproduites dans des méta-analyses de plusieurs dizaines de milliers d’individus. Les chercheurs qui osent parler sont rares, mais les chiffres, eux, ne démissionnent pas.
Pour la Bretagne, cela signifie trois choses très simples :
- La population historique bretonne (celle issue des migrations brittoniques et restée stable jusqu’au milieu du XXe siècle) présentait un profil cognitif et comportemental compatible avec une société rurale avancée, solidaire, créative (ingénierie navale, architecture religieuse, musique, poésie) et extrêmement cohésive.
- L’arrivée massive, en une ou deux générations, de populations dont les moyennes cognitives et comportementales sont significativement plus faibles (15-30 points d’écart) rend mécaniquement impossible le maintien du niveau de vie, de sécurité et de transmission culturelle qui a toujours caractérisé la Bretagne.
- Une politique sérieuse d’autonomie ou d’indépendance qui ignorerait ces données se condamnerait à reproduire, en dix ou vingt ans, les problèmes que connaissent aujourd’hui la Seine-Saint-Denis, Marseille-Nord ou certaines banlieues belges.
On n’a pas besoin d’aimer ces faits. On a juste besoin de les regarder en face si on veut que la Bretagne reste la Bretagne dans cinquante ans.
Redevenir maître de notre destin
Pour redevenir majoritaires chez nous, pour retrouver la maîtrise totale de notre démographie, donc de notre culture, et pour reconstruire une Bretagne qui dure encore mille ans, dix mesures concrètes sont nécessaires, immédiatement applicables dès qu’un gouvernement breton aura les leviers,
- Rétablissement du droit du sang breton historique
Toute personne née de deux parents eux-mêmes nés en Bretagne historique avant 1962 obtient automatiquement la citoyenneté bretonne pleine.
- Exclusivité nationale
Emploi public, logement social, aides familiales, bourses universitaires, places en crèche : exclusivité aux citoyens bretons.
- Arrêt immédiat de l’immigration extra-européenne
Immigration zéro en provenance d’Afrique, du Proche-Orient et d’Asie. Les titres de séjour existants ne sont plus renouvelés automatiquement.
- Remigration incitative
Suppression des aides aux non-citoyens, interdiction légale pour les les non-citoyens de louer un logement sans autorisation de l’État, taxation des transferts d’argent vers l’étranger.
- Politique nataliste ciblée sur les familles bretonnes de souche
L’État breton versera une allocation mensuelle de 500 € pour le premier enfant, augmentée de 500 € supplémentaires par enfant additionnel, soit 1 000 € pour deux enfants, 1 500 € pour trois, 2 000 € pour quatre, et ainsi de suite, jusqu’aux 18 ans de chaque enfant. Parallèlement, un prêt immobilier à taux zéro sera accordé aux familles bretonnes, avec effacement de 25 % du capital restant dû à chaque naissance ; dès le quatrième enfant, le logement familial deviendra entièrement gratuit. Des mesures complémentaires viennent renforcer l’incitation : congé parental de trois ans rémunéré à 85 % du salaire pour la mère, crèches gratuites avec exclusivité pour les familles bretonnes, prime de naissance de 600 €, couverture santé à 100 % dès trois enfants (120 % dès quatre), et bonus retraite de 100 € par mois et par enfant élevé, sans plafond.
- Réintroduction du breton comme langue principale
Breton obligatoire dans toute la signalétique, l’administration, l’école (immersion totale dès la maternelle). Français autorisé comme langue seconde. Objectif : 80 % de locuteurs natifs en 2050.
- Rapatriement de la diaspora
Programme « Retour au pays » : prime de 10 000 € + exonération fiscale pendant 5 ans pour tout Breton expatrié (ou descendant direct) revenant avec sa famille.
- Constitution d’une Bretagne souveraine
Référendum d’autodétermination dans les cinq départements historiques et restauration d’un État breton indépendant.
- Contrôle total des frontières et des flux internes
Refus d’entrée sur le territoire aux personnes sans titre de séjour breton valide.
- Alliance stratégique avec les autres peuples européens conscients
Réseau de coopération avec la Flandre, le Tyrol du Sud, la Slovénie, la Hongrie, etc. Objectif commun : Europe des peuples ethniquement homogènes, refus du grand remplacement, souveraineté démographique retrouvée.
Ce programme n’est pas utopique. Il est déjà appliqué, en tout ou partie, par des pays qui ont décidé de survivre : Japon, Israël, Pologne, Hongrie, Danemark (politique migratoire ultra-restrictive depuis 2015). Tous ces États ont un point commun : ils ont compris que la première richesse d’un peuple, c’est son peuple. La Bretagne a tous les atouts pour réussir : une identité historique ancienne, une langue, un territoire compact, une diaspora dynamique, une économie solide. Il ne manque qu’une chose : la volonté politique. Dans vingt ans, soit les Bretons seront les maîtres de leur terre ancestrale, et la langue bretonne sera à nouveau parlée dans la rue par les enfants, soit ils seront marginalisés par les masses étrangères.
Budig Gourmaelon
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