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"Le projet porte une atteinte excessive tant au paysage environnant qu'au patrimoine archéologique", écrit la cour administrative d'appel de Nantes dans un arrêt rendu mardi, annulant l'autorisation environnementale accordée par le préfet du Finistère en 2022. Le site prévu jouxte en effet "les menhirs de Kergadiou, dont l'un est dressé et l'autre couché, situés à 540 mètres de l'éolienne n°3", souligne la cour dans un communiqué. "Aucun relief ni obstacle naturel ne sépare les éoliennes litigieuses de ces menhirs de granit rose, classés au titre des monuments historiques par un arrêté du 25 septembre 1883, menhirs qui constituent des marqueurs…